Textes et citations

La promenade matinale

Le chêne aux trois troncs comme à son habitude est si majestueux !
Voilà que passe un brin de vent soudain on entend la mélodie du crépitement d’une pluie de feuilles.
Nos ombres fleuries se projette sur ce sol recouvert des couleurs d’automne, le cadavre d’un bouleau vêtu de son habit blanc meurtri par le temps nous immobile, nous inspires, on capture, on s’en saisit ébahie.
Les pas de mon enfant qui courent entre les fougères , son rire retentissant sur le tronc et puis sur la cime des arbres pour enfin se rependre en écho dans l’immensité de ce lieu dans l’intensité de ce moment d’échange de nos mots d’amour.
Ensemble, on expire, inspire; on hume le parfum de la nature, l’air qui fait frémir nos narines, qui adoucie nos cœurs et nous fait sourire.
A cet instant, nous sommes bien au-delà du plus haut des chênes, nous sommes ailleurs.

Lessensdhortense

Love or Fear


L'amour ou la peur

On nous façonne à vivre dans la peur, la comparaison , la compétition  depuis notre plus tendre enfance.

 « soit le plus habile, le plus fort, le plus intelligent, la plus belle, le plus riche...»

Peur de l’échec, de l’abandon, de la perte, peur de l’autre, peur de la différence , 
 peur de soi ...

On ne nous inculque pas la gloire de celui qui est aimant, de celle qui est  honnête, la gloire du Gentille, du volontaire, du serviable, du Généreux.

Toutes les actions humaines sont motivées à leur niveau le plus profond par l’une ou l’autre de ces deux émotions.

La Peur ou l’Amour .

Les deux extrêmes polarités de l’univers ; l’alpha, l’oméga.

On ne peut être qu’à deux endroits ; soit dans la peur, soit dans l’amour.

C’est dans la nature des êtres, d’aimer puis de détruire ceux que l'on chérit le plus.

L’amour parraine la peur, qui parraine l’amour, qui parraine la peur ainsi de suite...


Alors quelle est ta pensée racine, la force première, l’énergie brute qui te propulse vers l’expérience humaine?

Car aussitôt que tu rencontres, aussitôt que tu promets  ton plus grand amour, tu accueilles ta plus grande peur.

La peur est l’énergie qui contracte, referme, attire, cour, cache, entasse et blesse.

L’amour s’étend, s’ouvre, envoie, reste, révèle, partage et guérit.

La peur enveloppe nos corps dans des vêtements, l’amour nous permet de rester nues.
La peur s’accroche et se cramponne à tout ce que nous avons.
L’amour donne tout ce que nous avons.

La peur retient, l’amour chéri.
La peur empoigne, l’amour lâche prise.
La peur laisse de la rancœur, l’amour soulage.
La peur attaque, l’amour répare.

Chaque pensée, action humaine est fondée sur l’une ou l’autre de ces deux émotions.
Il n’y a pas d’autre choix à cet égard, car il n’existe pas d’autres choix soit.

Mais; tu es libre de choisir, l’amour dans tous les cas , à tout instant, en toutes circonstances, l’amour dans tes douleurs les plus déchirantes, au dôme et au bas-fond de tes expériences humaines...

Qui choisi tu?

 l’Amour ou la peur?
la Peur ou l'Amour?

Humanité


Je vous suis reconnaissante à vous Univers de m'avoir ramené vers le centre ; au plus près des liens, au plus proche des miens.

Bye, bye les amitiés avortées, les relations compliquées ; offusquées.

Je bosse pour ça Majesté; Humanité.

Partout, il existe les liens, les miens, parce que nous ne faisons qu'un.
Ceci est pour moi un fait, l'une de mes vérités.

"Tu es ce que je suis, et ce que je ne suis pas"; vice et versa.

Voici à mon sens notre singularité ; l'espace entre ces deux polarités est notre vision intrinsèque de la réalité.

Quoi qu'il en soit,

Je n'ai plus le temps des rancœurs, ni celle des rivalités.
Révolu le besoin absolu d'être aimé, considéré, apprécié, comprise ou accepté.
Révolu le temps des souffrances égotiques.

Je connais ma mission sur terre, j'ai tant à faire, alors que s'écoulent les rapports de scélératesse, sclérosé de convenances.

Je suis reconnaissante à ceux qui ont traversé ma vie, reconnaissante de vous avoir un jour fréquenté pendant un temps, un court instant, un long moment…

De vous avoir effleuré au détour d'un croisement sur ce passage qu'est la vie, cheminant vers ce à quoi chacun de nous tend.

Je suis reconnaissante de mes joies, de mes peines.

Reconnaissante d'avoir porté la vie.

Reconnaissante de mes erreurs et de mes réalisations.

Reconnaissante de ma patrie, des racines sous mes pieds.

Reconnaissante d'avoir un jour aimé un Roi comme on en croise peu ; heureusement pour moi, on en rencontre parfois.

Reconnaissante de la grâce, de la protection des anges qui illuminent ma voie.

Reconnaissante des deuils, des douleurs de mon cœur qui nourrissent la force en moi; ma foi.

Reconnaissante de l'Amour, de la chaleur du lien; des miens.

Lessensdhortense

Les deuils


On parcourt chacun notre chemin, on rencontre des gens qui nous inspirent, nous élèvent nous nourrissent, nous intriguent et qu’on inspire à notre tour.

On croise et parfois côtoie ceux que l'on dérange et qui nous dérange à leur tour par leurs singularités, leurs extravagances, leurs assurances, ou simplement par méfiance...

Soudain on est happé subjugué par celle qui nous comprend, qui nous ressemble elle est extraordinaire, elle crée en nous une explosion, une révélation...

Un coup de foutre d’amitié, un coup de foudre d’amour.

Une personne dont notre lien est une évidence, flagrante. Un frère, une sœur... une Âme sœur.

Alors on parcourt ensemble la vie partageant avec excitation le non-hasard, de cette rencontre.

Avec intensité, puis par intermittence, ensuite de temps en temps, puis rarement et finalement c’est le silence… l’omission.

De ce bonheur, au firmament de nos ressemblances, il ne reste que des causettes aphasique , des images dispersés dans nos chairs, dans nos esprits.

Il faut se rendre à l’évidence il est venu le temps de l’acceptation, de la compréhension imminente que :

Celui qui vient dans ta vie est de passage, il  passe  pour te dire, te montrer , te révéler , pour t'offrir... si tu le comprends

Alors tu sauras accueillir puis accepter ; les deuils de ta vie

Ne t’y accroche pas plus qu’il ne le faut, juste le temps de l’acceptation, le temps de la clairvoyance de ce qui est.

Qu’il ne dure pas trop longtemps ce deuil ! car vois-tu le temps lui est là. Il se meut, frétille, s'entortille au corps de celui qui sait encore au fil du temps cueillir des brins de joie, conscient du temps qui s'écoule entre nos doigts.

Avance, laisse mourir ce qui était encore hier.

Ce qui fut il y a longtemps et qui n’est plus aujourd’hui.

 Tu n'en seras que plus riche.



Lessensdhortense

Espoir

 Mon frère veille sur tes paroles
Ho ! mère veilles sur tes actes
Ho ! Père, veilles sur tes actions
Ho ! Sœur, veilles sur tes comportements
Le prince malin est là parmi nous, tapi dans le noir; à l’affût

Sache-le

Entends tes paroles et veilles y sérieusement car elle se dépose dans ta propre vie
L’univers ne fait que dupliquer tes vocables, tes pensées, ton langage et les messages que tu exprimes
Ouvre ton être pour voir ce qui est là, à ton attention
Connectes-toi, regarde dans tes songes
Mets-toi en communion avec toi ; avec eux
Ils te diront ; ils te montreront

Entreprends de lire dans ton âme chaque jour car il te parle à chaque instant
Écoutes ce qui te semble être le bruit du vent
Entends ce qui te semble être le chant des oiseaux
Ne te laisse pas leurrer par les apparences
Comprends qu’en toutes choses se cache un message qui t’est dédié ; cette réponse que tu attends depuis si longtemps

Quelque part il y a une issue à ce qui te semble être une impasse

Raconte leurs ils te diront !

Demande leurs ils te montreront !

Lessensdhortense

Ma mère était une Reine,

Aventurière, téméraire, souveraine.

J’ai vu des Hommes tenter d’anéantir sa foi ; mais rien n’y fit.

J’ai vu les Ombres tenter de dérober ses rêves, mais rien n’y fit.

Et tant d’autres choses encore, vouloir l’obscurcir, la soumettre mais rien n’y fit.

Rien n’a jamais pu altérer, ni pervertir son indépendance, son pouvoir.

Il émanait d’elle cette redoutable énergie, intimidante et volcanique.

Elle se déplaçait au milieu des humains comme le vent qui se faufile entre les arbres, portée par des forces intangibles... Elle était une personnalité, une personne, libre et sans frontière.

Elle était un souffle, une aura, une émanation, une force qui :

Soulevait le désespéré lorsqu’il était à terre,

Guidait l'homme perverti, lorsqu’il s’était égaré.

Nourrissait l’affamé lorsque la famine se faisait oppressante.

Instruisait l’ignorant alors qu’ il ne savait rien.

Elle était le dévouement contre l’injustice, citoyenne du monde, défenseure des minorités, des opprimés, elle avait pour seul job le bien de l’humanité.

Elle était la beauté, l’audace, la puissance, la vivacité, elle avait une grandeur d’âme ; elle était une Grande Dame.

Rien. Rien je vous dis.

Ni sorcier, ni sorcellerie n’ont pu obscurcir sa lumière divine.

Nul Homme , nul gouvernement n’a pu la contraindre, la soumettre.

Ma mère était une Reine…

Même au-delà des mondes, elle continue à briller intensément, puissamment, éternellement.

Ma mère était une reine.

Je vous le dis, elle était une Reine.

Lessensdhortense

Se libérer du connu

L’un dit être sur le sentier de la vérité en tant que hindou.

L’autre dit être sur le sentier de la vérité en tant que musulman.

Et un autre en tant que chrétien, catholique et tous cheminent et se rencontrent à la même porte, celle du néant.

Le désordre intérieur, la peur du connu, la peur de l’inconnu nous poussent à obéir mécaniquement à celui qui promet une vie spirituelle confortable, alors que la plupart d’entre nous sommes opposé à la tyrannie politique, et à la dictature.

Et pourtant on succombe au piège de la réalité promise par autrui.

Nous acceptons les tyrannies et l’autorité de ceux qui déforme nos esprits et qui fausse nos vies.

Enclavé dans les filets de la société de consommation, de compétition, de manipulation, nous avons peur qu’en rejetant toute forme d’autorité, de rituel religieux, dogmes, nous nous retrouvions seuls.

En somme que nous cessons d’être des êtres humains « respectables ».

Ne cherche plus

Rien de ce que tu cherches ne se trouve à l’extérieur, ni chez les prêtres, ni chez les sauveurs, ni chez les gourous des temps modernes, voyant(es) et que sais-je...

Sois libre!

La vérité n’a pas de sentier, elle n’a pas de religion, pas de Dieu quel qu’il soit, elle n’a pas de lieu où se poser et c’est en ça toute sa beauté ; elle est vivante, elle est mouvante.

La vérité est toi ; cette mixture de peur et de gentillesse, de violence et de paix, tes colères, ta brutalité, tes idéaux, tes sentiments, tes joies, tes actes, et les douleurs de ta vie.

La vérité est en la compréhension de tout cela, et tu ne peux le comprendre qu’en sachant le voir dans ta propre vie.

Il est impossible de la trouver à travers une idéologie, un écran de mots, des groupes de parole...

Tu ne peux dépendre de personne, il n’existe pas de guide, ni d’instructeur, ni d’autorité.

Il n’y a que toi, ta relation aux autres, ta relation au Monde ; et rien d’autre.

Personne ne peut t’offrir de réponse ; si ce n’est toi-même. C’est pourquoi la connaissance de soi est primordiale.

Manquer de maturité c’est manquer de se connaître ; se connaître est le début de la sagesse.

Texte extrait et inspiré de Jiddu Krisnamuti : « Se libérer du connu »
ISBN 978-2-234-07330-2 

Lessensdhortense

 Le masque

À chaque instant ils portent le masque
Le masque du bon père
Le masque du chouette frère
Le masque de la parfaite épouse
Le masque de la bonne mère
Le masque de la parfaite copine
Le masque de la sociabilité
Le masque du bon mari
Le masque du bon collègue
Le masque du gentil
Le masque du bon prêtre
Le masque du bon disciple
Le masque du bon voisin
Le masque, le masque, toujours ce masque
Par peur du désamour on porte le masque
Le masque de ce qui ne me heurte pas !
Le masque de ce qui ne me dérange pas !
Le masque de ce qui ne me confronte pas !
Le masque du silence
Le masque de la conformité
Le masque de socialité
Soit ce que mon regard apprécie et sourit !
Mais dit ?
Qui est ce que je rencontre quand je te rencontre ?
Qui est ce que j'aime quand on se dit que l'on s'aime ?
Toc, toc, toc, qui es tu toi ?
Le sait tu encore seulement !? Ou alors tu t'es perdu dans les abîmes du monde ?


Lessensdhortense

Je parle à chacun

« Je parle à chacun ; je parle tout le temps » dit dieu.

Mais la question est: qui écoute ?

Je n’ai aucune forme que tu puisses comprendre ;
Je suis partout dans toutes choses, je suis le grand invisible et non une forme que je revêts à certains moments. Je suis le vent, je suis le silence, je suis la neige… Je suis sous un milliard de formes ; je suis l’infini.

Tu ne pourras me connaître que lorsque tu cesseras de dire que tu connais Dieu.
Tu ne pourras m’entendre que lorsque tu cessera de dire que tu entends Dieu.

Et d’ailleurs! pourquoi ne m’offres-tu que des prières de supplications.
Ne comprends-tu donc pas que la prière adéquate est une prière de gratitude ?
Car la gratitude est l’affirmation la plus puissante faite à Dieu !?

Ta connaissance du fait que tes requêtes sont déjà dans ta réalité bien avant que tu ne l’exprimes !?

Pourtant, je parle tout le temps !

Mais qui écoute ?

Lessensdhortense